Rettung belg. Spéléo (Pierre-Saint-Martin, 7.8.07)

Pyrénées-Atlantiques: la spéléologue belge évacuée vers Pau en hélicoptère

PAU (AFP) - 08/08/2007 06h40

Opérations de sauvetage de la spéléologue belge à Pierre-Saint-Martin, le 7 août 2007

La spéléologue belge de 49 ans, sortie mercredi à l'aube du gouffre dans lequel elle était coincée depuis plusieurs jours près de la Pierre-Saint-Martin (Pyrénées-Atlantiques), a pu être évacuée en hélicoptère vers le centre hospitalier de Pau, ont indiqué les pompiers.
Peu avant 08H00, un hélicoptère de la gendarmerie, profitant d'une éclaircie, a pu se poser brièvement pour récupérer la victime, qui "est bien arrivée au centre hospitalier de Pau" vers 8H20, ont précisé les pompiers.

Malgré une "fatigue importante", il n'y a a priori "pas eu d'aggravation" de l'état de santé de la victime, a indiqué à l'AFP le capitaine Max Dugachard.

Annette Van Houtte, victime d'une fracture ouverte des orteils samedi après-midi, et dont l'évacuation en civière avait débuté lundi soir, était arrivée mercredi vers 6H00 à la sortie de la cavité, située à 2.200 m d'altitude, à l'est du Pic d'Anie, côté espagnol (à 400 mètres de la frontière française).

Les conditions météo défavorables de la matinée, avec de la pluie et du brouillard, faisaient craindre aux équipes de secours, réfugiées avec la victime dans un point chaud à la sortie du puits, de devoir redescendre le brancard "à bras d'homme" vers la Pierre-Saint-Martin (1.836 m), selon les pompiers.

Membre d'un club belge de spéléologues qui avaient débuté jeudi l'exploration d'une profonde cavité, Annette Van Houtte a été blessée samedi après-midi au pied gauche par un bloc de pierre.

Les opérations d'évacuation, qui avaient commencé lundi soir vers 22H00, ont nécessité un dispositif de secours "important" en raison de "l'environnement hostile", mobilisant en permanence une soixantaine de personnes, espagnoles et françaises.

Les secours ont dû transporter la victime en civière à travers une galerie horizontale d'environ 4 km, avant d'entamer mardi soir la remontée du puits, d'une hauteur de 400 mètres, menant vers la surface.

La spéléologue, enveloppée dans un duvet spécial et dont le pied blessé avait été conditionné pour lui permettre d'être transportée sur le brancard, était accompagnée d'une équipe médicalisée qui effectuait régulièrement des évaluations de son état de santé.

Le secteur du Pic d'Anie dans lequel l'accident a eu lieu, qui surplombe la Vallée d'Aspe, est l'"un des plus courus" de la région par les spéléologues en raison de ses nombreuses cavités, dont certaines "n'ont pas encore été explorées jusqu'au bout", selon les pompiers.

A bientôt
Jean LEFEBVRE

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